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Création : |
1914 |
Siège social : |
Bologne
Italie (Historique)
Modène |
Personnes-clés : |
Frères Maserati |
Secteurs d’activités : |
Industrie |
Produits : |
Automobile |
Site web : |
www.maserati.com |
Maserati est une célèbre
marque de voitures de sport et de course
italienne fondée par les
frères Maserati en
1914 et
dont le symbole est un Trident.
Sommaire
-
1
Historique
-
1.1
Les frères Maserati
-
1.2
Famille Orsi
-
1.3
La période Citroën
-
1.4
La période Alejandro de Tomaso
-
1.5
La période Chrysler
-
1.6
La reprise par Fiat et Ferrari
-
2
Modèles
-
2.1
1946-1960
-
2.2
1961-1970
-
2.3
1971-1980
-
2.4
1981-1996
-
2.5
1997 à ce jour
-
3
Voitures de compétition
-
4
Liens externes
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Historique
Les frères Maserati
La marque est créée en
1914 à
Bologne par
Alfieri Maserati, né dans une famille de sept frères (frères
Maserati), dont cinq furent impliqués dans le développement
d’automobiles. Le sixième frère, Mario, un artiste, est supposé
avoir dessiné l’emblème de la marque : un trident.
Article détaillé :
Frères Maserati.
Carlo, l'aîné, fut le premier à se lancer. Il fabriqua des vélos,
puis des motos. Plus tard il devient pilote d'essai chez
Fiat et
Isotta Fraschini. Il se tue en course en 1910.
En 1917, Alfieri se lance dans la fabrication de bougies
d'allumage.
Alfieri et Ettore sont engagés en 1922 par la firme
Diatto pour réaliser une première voiture de course : la Tipo
20. Malheureuse en Grand Prix, la Diatto sera pourtant une voiture
rapide et fiable. Elle le montrera en enlevant son premier gros
succès, en course d'endurance, aux 24 Heures de Monza,
en 1924.
La seconde voiture, une 2 litres à moteur 8 cylindres, conçue par
Alfieri, fut moins brillante, et son échec conduisit Diatto à se
retirer de la course.
En 1926, les deux frères décident de construire leurs propres
voitures de course. C’est à cette date qu'est vraiment lancée la
marque automobile Maserati. La première voiture Maserati fut
développée sur la base de la Diatto et prit l'appellation de
Type 26, nous sommes en 1926. C'est la première "vraie"
Maserati. Elle devient vite la redoutable rivale des
Bugatti. En
1926
elle gagne la
Targa Florio.
Alfieri meurt en
1932.
Avec son décès la firme perd son ingénieur et surtout son
gestionnaire. Les trois frères Bindo, Ernesto et Ettore, continuent
l'affaire. Bindo prend la Direction Générale, Ernesto la Direction
Technique et Ettore a la responsabilité financière. Il s'avérera
être le maillon faible de l'organisation qui malgré des succès
sportifs et commerciaux sera vendue à Adolfo Orsi.
Famille Orsi
En 1937,
les frères Maserati vendent leurs parts dans la société à la famille
Orsi. Adolfo Orsi est un grand industriel de la région de Modène
qui a la passion de la course automobile. Conscient de ses limites
il prend soin de signer avec les trois frères Maserati un contrat
qui les lie à la marque pour dix ans.
Face à la montée en cylindrée et en puissance des constructeurs
allemands et la règlementation défavorable, surtout à partir de
1933, Maserati concentrera ses efforts sur des moteurs plus petits,
multicylindres et quelquefois suralimentés. Ces moteurs trouvent
leur place dans des "voiturettes" ou "Formule Junior" (monoplaces de
1,5 litre, généralement) telle que la
6CM. L'innovation reste toujours une priorité, la Maserati
8CM de 1932 sera la première voiture de sport équipée de
commandes de freins hydrauliques.
Maserati participe à des épreuves aux USA en
1939 et
1940 ou
l'absence des compétiteurs allemands permettait encore de remporter
quelques succès.
Wilbur Shaw, au volant d'une
Maserati Tipo 8CTF à moteur de 3 litres - surnommée la Boyle
Special - remporte la célèbre course américaine des 500 miles
d'Indianapolis par deux fois et la non moins célèbre course de
Pikes Peak. Aucune voiture européenne n'avait remporté ces
trophées depuis plus de 20 ans.
En 1940
Maserati déménage à
Modène. Lors de la
Seconde Guerre mondiale, l'entreprise sera obligée de participer
à l’effort militaire. L'activité automobile est arrêtée au profit de
la conception et fabrication de bougies d'allumage et de batteries
d'accumulateurs d'un coté et de petits utilitaires électriques d'un
autre.
Une fois la paix revenue Maserati recommençe à construire des
automobiles de compétition. Un homme clé intègre l’équipe Maserati
l'ingénieur
Alberto Massimino, un ancien de
Fiat,
passé aussi chez
Alfa Romeo et chez
Ferrari. Il sera responsable de la conception de tous les
modèles compétition pendant dix ans. Avec lui et les ingénieurs
Giulio Alfieri (1924-2002),
Vittorio Bellentani et
Gioachino Colombo (1903 - 1987), l'auteur du moteur V12 Ferrari,
qui le rejoignent, Maserati retrouve les succès en course notamment
avec le célèbre pilote
Juan Manuel Fangio dans les
années 1950 avec la
A6GCM jusqu'au championnat du monde en
1957
avec la
Maserati 250F. Fangio sera entouré d'autres pilotes célèbres
comme
Emmanuel de Graffenried (1914-2007),
Louis Chiron (1899-1979) et le
Prince Bira (1914-1985).
Maserati se distingue ensuite dans les courses de voitures sport
avec la
Tipo 60 et la
Tipo 61 surnommée « cage à oiseau » en référence à son
inhabituel châssis multitubulaire.
Benoit Musy
[2] (1917-1956) pilote suisse, courra à titre privé sur
A6GCS/53 en 1954, sur
300S
n°3057 en 1955 et enfin sur
200S avec laquelle il se tua à Montlhéry en 1956.
En 1946, les premières voitures sportives de route sortent de
l'usine Maserati, à commencer par la
A6 1500,
présentée au Salon de
Genève.
Elle sera construite à environ 150 exemplaires.
En 1947 le contrat que les frères Maserati et la famille Orsi
avaient signé vient a terme. Ettore continue sa carrière chez
Maserati. Bindo et Ernesto fondent, le 1er décembre, la firme OSCA
qui développera des voitures de course et des modèles de sport.
Après avoir été reprise par le groupe
MV Agusta en 1962, celle-ci disparaîtra en 1967.
En 1953, Adolfo Orsi devient le seul actionnaire de Maserati. Après
une réorganisation complète, son fils Omer est nommé directeur
général. Une activité motocyclette est lancée...qui se terminera
rapidement en 1961.
En 1957, la première Maserati de route est produite sur une ligne de
production, c'est la 3500 GT.
C'est à cette époque que Maserati instaure la tradition de donner
à chaque modèle commercial le nom d'un vent : Mistral, Bora, Merak
et bien d'autres seront utilisés pour baptiser ces merveilleuses
automobiles.
En 1958 les difficultés financières poussent le Groupe à stopper
toutes les activités sportives directes.
De nombreuses écuries privées deviendront alors la nouvelle
clientèle de Maserati.
En 1963, la première
Maserati Quattroporte (quatre portes), dessinée par
Pietro Frua voit le jour et ce sera la berline la plus rapide du
monde de l'époque, mue par un moteur de 4,2l d'abord et de 4,7l
ensuite.
En 1966, Maserati dévoile la Ghibli disposant d'un moteur 4,7l qui
sera une concurrente directe de la
Ferrari Daytona et de la
Lamborghini Miura. La marque sortira également une version
spyder en 1969 ainsi qu'une version portée à 4,9l en 1970. La Ghibli
sera un grand succès malgré son prix d'époque qui dépassait celui de
la Daytona.
Mais les difficultés financières subsistent....
La période Citroën
En 1968,
Maserati passe sous le contrôle de
Citroën. Ceci pour permettre à Citroën d'acquérir un moteur V6
pour équiper sa
SM.
Cette association donne naissance à trois nouveaux modèles
Maserati équipés d'une hydraulique sophistiquée : la
Bora (la grande), la
Merak (la petite) — toutes deux à moteur central — et la
Khamsin. Partageant les mêmes banques de composants et les mêmes
designers que les Citroën, les habitacles de ces Maserati seront
plus ou moins chargés d'éléments reprenant le design peu sportif de
Citroën (volant monobranche, compteurs inclinés, commodos de phares
et clignotants, commandes de chauffage....)
Le moteur Maserati et la boite de vitesses de la SM iront même
finir sous le capot de la
Ligier JS2, une nouvelle marque automobile française qui
démarre. Guy Ligier rencontre, à l'époque, d'énormes soucis pour
remplir le compartiment moteur de sa voiture de course qu'il
essayera vainement de civiliser.
Le service compétition de Citroën a, à plusieurs reprises, équipé la
DS du moteur Maserati de la SM, comme le prototype de
Björn Waldegård, sur des rallyes raids ou tout-terrain tel que
le
Rallye du Bandama. Parmi les pilotes du team Citroën, on trouve
Bob Neyret[1]
organisateur du dernier Citroën Sport Classic.
La période Alejandro de Tomaso
Abandonnée par
Citroën en faillite en
1975 à
la suite de l'échec commercial de la
SM à moteur V6, Maserati change une fois de plus de mains pour
tomber sous la houlette du GEPI, une société d'État italienne
chargée de la relance d'entreprises en difficulté.
Reprise ensuite par
Alejandro de Tomaso pour un montant très modique, il surprend le
monde automobile en produisant l'étonnante berline
Biturbo et toutes ses décendantes :
Biturbo Spider,
Maserati
Karif, 2.24V et 4.24V, et enfin la
Maserati Racing sans oublier la
Maserati Barchetta.
Toutes ces voitures sportives partageront le même concept de
moteur, recevant modèle après modèle de notables améliorations, voir
la page
Liste des moteurs de Maserati Biturbo.
Dans une nouvelle série, Maserati introduira la
Ghibli II et la
Shamal.
La période Chrysler
Comme les mésaventures ne finissent jamais, en 1983,
Chrysler, qui souhaite offrir une gamme de véhicules haut de
gamme, vient rencontrer Maserati. De ces discussions sortiront deux
modèles à moteur Chrysler préparés par Maserati, à la finition
luxueuse, pour les consommateurs américains : La
Chrysler TC Touring Convertible cabriolet, un panaché de
technologies pas toujours très glorieux.
Lee Iacocca, alors Président de Chrysler et vieille connaissance
de Alejandro De Tomaso, investit 35 M$ dans l'entreprise. Mais
Chrysler prendra trop de temps pour introduire le modèle sur le
marché américain...
Chrysler se retire 4 ans plus tard et Alejandro De Tomaso décide
lui aussi de vendre ses parts.
La reprise par Fiat et Ferrari
En 1987, l'entreprise est reprise par
Fiat
qui essaye dans un premier temps de faire fonctionner les équipes
Ferrari et Maserati ensemble, chose hasardeuse attendu que les deux
marques ont toujours été de sérieuses concurentes. On en verra
quelques traces dans des programmes d'amélioration de la qualité et
de la fiabilté, comme avec la
Quattroporte evoluzione. Ensuite, en 1977, le groupe Fiat décide
de fusionner Maserati et
Ferrari, les adversaires d'hier.
En 2006, Fiat a constitué un pôle sportif milieu-haut de gamme
avec
Alfa-Romeo et Maserati pour permetre à Ferrari de briller au
firmament des marques automobiles.
Modèles
1946-1960
-
A6 1500
- A6G
2000
-
A6G54 2000
-
A6G54 2000
-
A6GCS\53
-
3500 GT
-
3500 GT Cabriolet
-
5000 GT
1961-1970
-
Mistral
-
Mistral Spyder
-
Sebring
-
Quattroporte I (1963)
-
Ghibli Spider SS
-
Ghibli S
-
Mexico
-
Mexico 4200
-
Indy 4900
-
Indy Europa 4700
-
Indy America 4700
1971-1980
-
Bora -
Bora 4900
-
Merak
-
Indy
-
Khamsin
-
Quattroporte II (1974)
-
Kyalami
-
Kylami 4900
-
Quattroporte III (1976)
1981-1996
-
Biturbo et dérivés
- 228i
-
Maserati Karif
-
Maserati Shamal
-
Maserati Racing
-
Maserati Barchetta
-
Ghibli II
-
Ghibli II Open Cup
-
Quattroporte IV - 1994
1997 à ce jour
-
3200 GT
-
3200 GTA
-
Coupé (Maserati)
-
Coupé GT
-
Coupé Cambiocorsa
-
Spyder
-
Spyder Cambiocorsa
-
Quattroporte V - 2004
- MC12
-
Maserati GranTurismo
Voitures de compétition
- Tipo 151 · Tipo 154
- Prototype : Birdcage 75th
-
150S
-
200S
-
200SI
-
Maserati 250F
-
250S
-
300S
-
350S
-
450S
-
420\M\58\Eldorado
-
4C2500
-
4CL
-
Maserati 4CLT/48
-
4CM 2000
-
6C34
-
6CM
-
Maserati A6GCM
-
A6GCS
-
8CL
-
8CLT
-
8CM
-
8CTF (1939)
-
Tipo 26
-
Tipo 26B
-
Tipo 26BMM
-
Tipo 26C
-
Tipo 26M
-
Tipo 26MM
-
Tipo 26R
-
Tipo CM 1100
-
Tipo CM 1500
-
Tipo 4CS 1500
-
Tipo 4CTR\4CS 1100
-
Tipo 60
-
Tipo 61
-
Tipo 63
-
Tipo 64
-
Tipo 65
-
Tipo 8C 2800
-
Tipo 8C 3000
-
Tipo V4
-
Tipo V5
-
Trofeo
-
V8RI